Enfer et damnation ! Alors que nous savourions un repos bien mérité, pataugeant mollement dans nos liquides corporels respectifs, Dieu nous interpella soudainement. Jaloux sûrement de nous voir rienfoutringuer en chœur, vacances oblige, alors qu’il avait plein de taff en retard, Monano nous chargea d’une mission secrète complètement débile : planter la sainte antenne sur le mont gogolghota. Devinant nos plans de sous-traitance, il prétexta un intérêt physique à la chose, soulignant que deux mollusques comme seul peuples élus, ça la foutait mal et que c’était pas bon pour son image. Devant mon exposé sur la futilité de l’image de soi, preuve à l’appui, il nous colla l’infâme Sabbagh aux fesse. Il se trouve que je lui avais démontré le contraire la veille pour avoir une nouvelle paire de tongs. C’est donc la rage au ventre et les tongs aux pieds que nous prîmes d’assaut la montagne, portant l’antenne sacrée à tour de rôle.
Après des heures de souffrance intense, de cailloux, de ronces, de soleil, de sauterelles, de coscinelles et j’en passe, nous arrivâmes au sommet. Subitement, le pompon sur la Garonne incarné apparu. Ce gens nous barrait le passage, refusant catégoriquement que nous achevâmes pour de bon notre périple et installâmes notre équipement dernier christ sois disant pour des raisons de copyright, de droits d’auteur et de morale chrétienne.
L’affaire fût rude, mais nous pûmes trouver un arrangement avec l’intéressé. En effet, ce dernier captait très bien, mieux même que notre propre antenne, grâce à un disque qui voletait étrangement au-dessus de son crâne. De plus, nos petits estomacs étaient vides depuis plus de cinq minutes et exprimaient leur détresse par des glougloutements disgracieux, impropres à la gravité du moment. Fort heureusement, Hamtarette avait pris soins de subtiliser discrètement des marshmallows de Sabbagh avant que celui-ci ne bascule malencontreusement de la falaise.
FIN crittage by Môa & Ham, grabouillages by Môa
Comme son nom l'indique, cette pauvre petite girafe diforme atrophiée a été rejetté par sa propre famille, enfin ce qu'il en restait car la plupart étaient déjà morts asphixiés suite à d'horribles spasmes concentrés au niveau abdominal au moment du repas, surtout quand ils étaient en face d'elle. Il faut noter que le lobby des femmes de ménage a joué un rôle décisif dans la décision d'expultion de la pauvrette. Les plombs de l'innocente petite chose, après avoir subbit divers influences néfastes, ont définitivement lachés. Il ce trouve que c'est pas bien grave, personne n'a remarqué la diférence... enfin, presque personne... à bon? En fait non, tout le monde est au courant selon les dires du CCFB (Commité Contre la Folle du Bus). Attention, fatwa en perspective, la PGDA n'est pas une espèce protégée, bien que modèle unique, on se demande bien pourquoi.
